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Plus belle l'avenue Rosenfeld

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2 décembre 2010

Romainville invente l'embouteillage perpétuel

Depuis le début de l'automne et par alternance, l'avenue Rosenfeld s'est transformée en embouteillage perpétuel.

Personne n'y échappe, ni les riverains ni les passants en transit. Bus, poids lourds, voitures, motos, vélos, même les piétons sont paralysés - conséquence du stationnement anarchique sur les trottoirs.

Cela n'aura échappé à personne, la concomitance du chantier de la rue Carnot (RD117) y est pour quelque chose. Dévier une départementale sur une avenue encombrée, en temps normal c'est limite. Provoquer la même déviation sur une avenue en chantier, cela frise l'acharnement !

Des embouteillages jour et nuit, des lignes de bus paralysées - en particulier la ligne RATP 105 - et même interrompues durant des journées entières. Belles démonstration de l'efficacité des services... et de la politique environnementale de la ville !

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23 novembre 2010

Nouveau courrier à la municipalité ... sans réponse

Au vu de l'avancée des travaux, et n'ayant toujours pas d'information précise sur les aménagements en cours de réalisation, nous avons effectué une ultime relance auprès des élus. Aucune réponse pour l'instant ne nous est parvenue.

17 octobre 2010

Des Arbres pour l'Avenue : En musique - En couleurs

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Manifestation festive et familiale réussie


DESSINONS LES ARBRES - DESSINONS L'AVENUE !

Nouvel épisode de la mobilisation en faveur d'une re-plantation des arbres de l'Avenue Rosenfeld :

Aujourd'hui dimanche 17/10, nous avons exposé dans l'avenue de nombreux travaux pour évoquer les arbres : sculptures, dessins, collages, poèmes au son de BAZARTOUKA, orchestre de musique brésilienne venu spécialement réchauffer le cœur des riverains.

Bien que tout le monde n'ait pu assister, cette rencontre nous a permis de sensibiliser une nouvelle fois et recueillir de nombreux messages de sympathie de riverains, militants du monde associatif et responsables.

- MERCI A TOUS CEUX QUI ONT RENDU POSSIBLE CETTE MOBILISATION -

UNE NOUVELLE FOIS L'AVENUE NE DÉSARME PAS DEVANT LE SORT QUI LUI EST RÉSERVÉ.

PLUS QUE JAMAIS LES RIVERAINS REVENDIQUENT UN VOLET PAYSAGER AMBITIEUX POUR L'AVENUE ROSENFELD

14 octobre 2010

CE WEEK-END : 2 RDV POUR L'AVENUE !

Samedi (15h à 18h) :
Venez participer avec vos enfants à l'atelier plastique sur le thème DESSINONS LES ARBRES DE L'AVENUE. Amener des matériaux comme du carton, de la colle et tout autre matériel de récupération pour laisser cours à l'imagination des petits et grands.
L'atelier se déroulera dans l'avenue.

Dimanche (11h-13h) :
Exposition des travaux sur les grilles du chantier, et animation musicale avec le groupe BAZARTOUKA.
VENEZ NOMBREUX DONNER VIE A NOTRE AVENUE.

DES ARBRES POUR L'AVENUE sera le fil conducteur de ces manifestations d'habitants.
A BIENTÔT !

13 octobre 2010

DESSINONS LES ARBRES, DESSINONS L'AVENUE

Venez vous joindre à nous le week-end prochain pour investir physiquement l'avenue :

Samedi dans l'après midi : un atelier regroupant enfants et adultes, produisant dessins et poèmes, plans et slogans ;
Dimanche matin : une expo IN SITU de l'ensemble de ces travaux sur les grilles du chantier suivi d'une manifestation musicale...

Plus de détails ici même sous peu.

A très bientôt !!!

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4 octobre 2010

Les liens vers l'Avenue Rosenfeld

25 septembre 2010

Et maintenant ?

Comment sauver l'avenue Rosenfeld de son triste destin ?
Quelles actions pour faire valoir l'intérêt du bien commun sur les réflexes conditionnés de la ville ?

Habitants, riverains ou voisins, donnez votre point de vue au moyen des commentaires qui sont désormais ouverts sur ce blog.

Le collectif

22 septembre 2010

NOTRE REPONSE A LA MUNICIPALITE

LETTRE OUVERTE A
Madame Calsat,
Maire adjointe en charge de la voirie

Madame,
Après tous nos efforts auprès de l’équipe municipale pour établir un dialogue constructif,  nous,  habitants de l’avenue Rosenfeld, avons  pris connaissance de la position de la mairie lors de votre courrier ouvert du 14 septembre, et de l’article publié dans le magazine municipal du mois de septembre 2010.

Ce dernier laisse entendre aux lecteurs que l’ensemble des riverains s’est rallié au projet initial. C’est faux ! Le « Comite de l’Avenue Rosenfeld » attend toujours une réponse à sa proposition contradictoire qui vous a été communiquée à vous et Mme le Maire, dès le mois de juillet via votre Cabinet, puis rappelée dans notre courrier en date du 22 août.

Nous sommes navrés, véritablement navrés de constater que huit semaines après que nous ayons formulé des propositions concrètes et réalistes, vous nous apportiez comme seule réponse une fin de non recevoir.

Navrés de constater que vos services et vous n’ont pas consacré seulement une heure à la recherche de solutions, et à amender ce projet. Admettons que le mois d’août est passé par là vous disposiez quand même de 4 semaines pour travailler. Au lieu de quoi vous avez consacré vos efforts à la recherche d’arguments inappropriés et même fallacieux pour certains d’entre eux, pour justifier l'injustifiable .

Est-ce là votre vision de la démocratie ?

Revenons à votre argumentaire. Sur un plan général, vous revendiquez la sécurité, l’urbanisme et l’environnement.

Parlons-en :

La suppression des arbres n’est pas un argument en faveur de la sécurité. Elle participe à la déshumanisation des rues, donc à leur désertion par le public, à la disparition du lien social et favorise ainsi la petite délinquance et le vandalisme. Vol à la roulotte, tags, merdes de chien. Des alignements auraient au moins pour vertu de favoriser le sentiment de vitesse des automobilistes les plus pressés. A la place, nous aurons des vitesses excessives car la présence du bus ne permet pas de réduire davantage la largeur des files. Cette zone 30 ne sera pas respectée car vous ne mettez pas en œuvre les mesures d’aménagement adaptées à la réduction des vitesses. Les plantations font partie de ces mesures, cela est connu de tous et vous laissez passer l’occasion de diminuer l’insécurité routière dans une rue qui en a bien besoin.

La question de l’urbanisme est très justement évoquée. Précisément, pourquoi n’avez vous pas enclenché les études urbaines que cet aménagement appelle ? Pas la moindre analyse urbaine, pas d'intervention d'un urbaniste conseil. A minima vous pourriez faire appel au CAUE 93 dont la mission est de vous guider dans les choix d'aménagement, et d’éclairer ceux-ci par l’expérience de professionnels de l’aménagement que vous n’êtes pas !

- Vous avez négligé votre mission de maître d’ouvrage qui consiste à mettre en place une véritable programmation tenant compte des impératifs paysagers, sociaux et urbains aussi bien que des contraintes fonctionnelles, et ceci au mépris de la loi MOP qui est le cadre même de l’utilisation de l’argent public dans l’aménagement, et prévoit que tout projet d’aménagement soit précédé d’études préliminaires permettant d’arrêter les choix les plus pertinents.

- Vous et votre équipe avez désigné une maîtrise d’œuvre en régie qui ne dispose d’aucune compétence en urbanisme puisqu’il s’agit du service de la voirie, qui est très légitimement doté de compétences techniques et n’a pas à improviser une mission d’urbanisme, de paysage ou même d’ingénierie de la circulation qu’un dossier comme celui-ci appelle en toute logique.

Et aujourd’hui vous faites valoir des choix d’urbanisme ? Cette mascarade ne convainc personne ! C’est précisément un projet urbain que nous – habitants – réclamons, depuis le début, et non le lamentable projet de voirie que vous avez engagé au mépris du bon sens et sur la base de dogmes évidemment arbitraires.

Environnement. En réduisant drastiquement le nombre d’arbres, vous augmentez très sensiblement les nuisances sonores. Les riverains en font les frais depuis un mois, c’est factuel, c’est indiscutable !

Vous réduisez également par trois les surfaces perméables et environ par dix la masse boisée, accélérant ainsi l’écoulement des eaux pluviales.

Un aménagement respectueux de l’environnement aurait comporté un réseau séparatif des eaux pluviales et des eaux usées. Or il semble que vos services aient demandé à l’entreprise de réaliser un réseau unitaire. Si cela se vérifie, est-ce là votre vision de l’écologie urbaine ? Peut-être que les lois ne vous y contraignent pas, nous ne trouvons pas cela responsable. Une gestion en bon père de famille des deniers publics consiste à réaliser moins de kilomètres de voiries mais en conformité avec les exigences environnementales d’aujourd’hui et de demain.

Un aménagement écologique aurait comporté des mesures en faveur des transports collectifs et du vélo. Or il ne comporte rien de tel ! C’est donc un projet qui fait la part belle à l’automobile, qui ne tient pas compte des enjeux climatiques et qui tourne le dos au déploiement des transports collectifs que le STIF nous propose d’accompagner,

Le métro et le tramway viendront s’installer à quelques mètres d’une avenue consacrée à l’automobile !


En cette année de la biodiversité vous faites reculer la nature en ville de manière irresponsable.

Votre argumentaire général de maître d’ouvrage est donc caduque puisque tant sur le plan de la sécurité, de l’écologie que de l’urbain, aucune des raisons invoquées n’a de légitimité. Au contraire, en face des améliorations proposées, les nuisances et les faiblesses plombent un projet pourtant financé par l’argent public.

La seconde partie de votre argumentaire consiste à vous réfugier derrière de prétendues raisons techniques. Notre propos ne consiste pas à mettre en porte à faux des techniciens dont, une fois de plus, la feuille de route a été mal tracée.

La section concernée de l’avenue mesure 230 mètres, ce qui nous fait 460 mètres de trottoir.

En implantant 11 arbres nous aurons en moyenne un arbre tous les 46 mètres.

Comment pouvez vous affirmer que l’éclairage public justifie cette distance ? Comment font les 36 681 autres communes de France pour parvenir à faire des avenues arborées ? Quelle est cette extraordinaire spécificité romainvilloise qui rendrait impossible ici ce qui est possible ailleurs, qui tendrait à justifier un tel échec ? Nos ingénieurs sont-ils là pour trouver des solutions ou des problèmes ?

Nous – habitants - vous avons fait une proposition d’aménagement de l’avenue dans laquelle l’éclairage public était assuré par une implantation régulière et continue de candélabres, où les arbres étaient nombreux car implantés sur des espaces que rien n’interdit à la plantation, et dans la simple continuité des règles d’éloignement des réseaux que votre service des VRD a prescrit.

Vous préférez balayer d’un revers de la main la possibilité d’améliorer un projet qui n’est pourtant ni fait, ni à faire. Mesurez vous la portée de votre geste ?

Deuxième et ultime argument technique, ces fameuses « charretières », qui pourraient laisser penser aux habitants du reste du monde que l’on se déplace encore en voiture à cheval dans notre commune.

Nous n’avons rien contre les véhicules chevalins, mais dans le cas qui nous intéresse, ce sont essentiellement des véhicules motorisés qui se garent dans les garages. Or ceux-ci sont dotés d’une direction (souvent assistée) et de rayons de braquage qui ne justifient en rien les enfantillages que vous proposez.

Dernier rempart pour justifier votre obstination à vous débarrasser une bonne fois pour toute cette ville de ses arbres qui manifestement vous posent problème.

En réalité, les sorties de garage sont dans bien des villes perpendiculaires au trottoir, et les véhicules n’ont aucune difficulté à sortir de leur garage. Ce choix géométrique d’évaser les «charretières » a des conséquences dramatiques sur la consommation d’espace par le stationnement, dont le linéaire est multiplié par deux ! Voilà un argument bien commode pour justifier qu’il n’y a plus de place pour planter plus de 11 arbres dans une avenue qui en nécessiterait entre 30 et 50 pour conserver son cachet, en cohérence avec la nature et la qualité des façades qui la bordent de part et d’autre.

La sécurité routière enfin, n’est pour rien dans cette histoire de « charretières » puisque la vitesse est un facteur surtout accidentogène. L’élargissement des sorties de garage aura pour seul raison d’autoriser une augmentation des vitesses, ce qui n’a pas de sens dans une zone prétendue 30.

En conclusion, votre courrier n’apporte rien des progrès que vous vous étiez engagées à étudier lors de notre rencontre de juillet. Ce qui signifie que depuis le mois de mai, nous n’avons pas progressé. L’ immobilisme est manifestement votre priorité. Contrairement à toute attente, votre courrier et le communiqué de la mairie portent atteinte même au bon sens.

Vous persistez à faire valoir qu’il n’y a pas de place pour les arbres dans cette avenue. Nous vous rappelons qu’ils étaient 30 hier et plus de 50 à sa création et que par conséquent leur légitimité n’est pas à démontrer.

Le volet replantation est la variable d’ajustement de votre processus arbitraire d’aménagement de l’espace public et c’est précisément ce mode de fonctionnement que nous dénonçons très légitimement.

L’appareil municipal produit des aménagements routiers et inconfortables dont nous ne voulons pas et qui vont à l’encontre des objectifs prétendus, soyez cohérents !

Les Romainvillois nous soutiennent pour dénoncer cette pratique qui n’a d’urbanisme que le nom et se fait au détriment des valeurs écologiques et sociales les plus profondes de notre société. Un urbanisme à visage urbain est possible et souhaitable pour l’avenir de notre ville.

Pour beaucoup de Romainvillois, l’avenue Rosenfeld mène au marché. Quitte à avoir des trottoirs élargis, ceux ci préfèrent qu’ils soient plantés, pour leur confort et l’agrément de leur déplacement, d’autant que ce choix est sans incidence sur le nombre de places de stationnement et sur la possibilité d’implanter un éclairage de qualité.

C’est ce que nous vous avons démontré dans notre proposition d’aménagement en date du 22/08/2010, proposition que vous n’avez pas pris la peine de considérer.

Il n’est pas trop tard pour y remédier, pour améliorer ce projet désastreux, il suffit pour cela à l’équipe municipale de le vouloir un instant. Notre collectif continuera à se mobiliser autant que nécessaire, car notre détermination a voir ce projet évoluer reste intacte.

Cordiales salutations

Le collectif des habitants de l’avenue Rosenfeld écœurés

16 septembre 2010

La réponse sans appel de Mme Calsat

From: CALSAT marie-jeanne  

Date: Thu, 16 Sep 2010 11:02:54 +0200

To: habitants.rosenfeld@gmail.com

Subject: Courrier aux riverains

R__Lettre_aux_riverains_Av_Dr_Rosenfeld_001

 

V__Lettre_aux_riverains_Av_Dr_Rosenfeld_001Bonjour,

 

Vous trouverez ci-joint le courrier R°V° distribué aux riverains de l' avenue du Dr Rosenfeld afin de la diffuser aux membres de votre collectif pour information.

 

Cordialement

 

Marie-Jeanne CALSAT

Maire Adjointe,

Chargée de la Politique des Ressources Humaines,

Voirie et Propreté Urbaine.

12 septembre 2010

Journal municipal : 2 pages pour ne rien dire

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Dans un fantastique exercice de communication dont elle a le secret, l'équipe municipale tente de justifier son obstination à dépouiller l'Avenue Rosenfeld de son patrimoine paysager.


Résumé : après deux colonnes lénifiantes, sur ce que devrait être un « urbanisme » dans un monde de « bisounours », et une fois s'être assuré que nous sommes tous bien anesthésiés, l'auteur (anonyme ?) de ces quelques lignes assène ses petites attaques à l’encontre de ces misérables habitants qui ont le culot de s’insurger contre le formidable projet de voirie qui leur est promis.

Mieux vaut en rire qu'en pleurer. 4 erreurs se dissimulent dans ce tissu de mauvaises excuses. Ami lecteur, à toi de les retrouver !


Solution :
Erreur n°1 : « la municipalité ne s'opposant pas à la présence d'arbres le long de l'avenue (…) a pu exposer l’ensemble des contraintes techniques … » (colonne 3) : faux : la mairie s'oppose par n'importe quel argument à la reconstitution des alignements d'arbres. Ce serait formidable, une ville qui souhaiterait planter des arbres, mais qui n’y parviendrait pas parce que les méchants techniciens s’y opposent !!!! Génial, comment font les autres communes ?


Erreur n°2 : « Redonner sa place aux piétons et aux vélos » : dans le premier cas, c'est exact car les trottoirs sont élargis ; dans le second cas, il s'agit d'un mensonge, les trottoirs n'étant pas des pistes cyclables (c'est la loi), pour redonner leur place aux vélos, il va falloir faire des concessions sur les privilèges accordés à l'automobile, aux poids lourds et autres motorisés. Où sont les mesures en faveur du vélo à Romainville ? C’est dommage, on ne les a toujours pas vues, y compris dans l'avenue Rosenfeld (c'est pourtant également la loi) !!!


Erreur n°3 : « En permettant aux personnes de se réapproprier un espace de qualité ». On s’en féliciterait. Mais la réalité est que la qualité des espaces en ville ne peux pas faire l'économie de la nature en ville. Surtout lorsqu'il s'agit d'une artère qui a connu à sa création le standing d'une avenue moderne : éclairage public, tramway et alignements réguliers d’arbres !

Rien à voir avec ce qui est proposé aujourd'hui ;

Où est la qualité d’un espace dont les qualités paysagères sont tout simplement évacuées au profit de spéculations sur l’espace supposé nécessaire au stationnement et à la circulation ? On se croit quarante années en arrière, du temps de Pompidou. « Il faut adapter la ville à l’automobile ? » Romainville roule en tête !!!


Erreur n°4 : "l'écartement nécessaire entre les arbres et le mobilier urbain devra avant tout permettre aux riverains et usagers de profiter de conditions optimales de sécurité et de confort ..." Quel est ce charabia ? Quelle est cette dialectique sécuritaire qui permettrait de justifie l'abondance d'un mobilier inutile et la disparition d'un végétal nécessaire à l'environnement, aux ambiances, à la survie du biotope et au confort des habitants ? La technocratie est en marche.

La réponse nous l’avons pourtant apportée. Une place pour la voiture et son stationnement, une place pour le piéton, et une place pour le paysage et les alignements d'arbre, où est la contradiction ? Cessons de prétendre mener le peloton lorsque nous sommes lanternes rouges.

Nous avons tout à apprendre de nos voisins en matière de projet urbain, de construction d'une politique responsable d'aménagement de nos espaces publics.

Il est temps de se mettre au travail !

Le collectif

22 août 2010

La proposition des habitants - lettre de relance

Mesdames les élues,

Le 9 juillet dernier vous avez accepté de nous recevoir pour examiner le dossier Rosenfeld en présence des services.

Vous nous aviez alors présenté les raisons qui justifiaient l’abattage des arbres et nous avions débattu de l’ampleur des replantations. Vous nous aviez proposé en fin de réunion de formuler des propositions d’implantation de nouveaux arbres.

Nous avons travaillé au mois de juillet à ces propositions et fait passer par voie électronique le résultat de ce travail. En dépit de nos messages, nous n’avons pas eu de retour de la part de vos services et de votre cabinet, si bien que nous vous prions de trouver en pièce jointe le contenu de ces propositions.

L’examen minutieux de l’avenue, de ses contraintes ainsi que du projet réalisé par le service de la voirie montre que des gains substantiels peuvent être apportés au projet : 28 arbres (contre 11 dans le projet) et 42 places de stationnement contre 40 (dans le projet) peuvent être implantés sans remettre en cause les fondamentaux de l’aménagement :Cprojet_4LT

- Un éclairage continu, implanté en quinconce,
- La prise en compte des sorties de garages,
- L’optimisation du stationnement.

Ces gains qui reposent simplement sur une meilleure adéquation avec les contraintes locales et en particulière les portes charretières dont l’impact avait été par précaution surévalué dans le cadre du projet.

Pour nous, l’heure est au dialogue et à la construction d’un aménagement de qualité que appelons de nos vœux depuis le départ de la concertation.

Maintenant que les arbres sont abattus, tout un chacun peut mesurer à quel point l’absence de plantation altère la qualité paysagère et urbaine de cette avenue. Nous espérons que vous en êtes également convaincues et accepterez d’amender le projet en faveur de la qualité paysagère et environnementale.

Nous souhaiterions maintenant que la municipalité prenne acte de ces évolutions qualitatives et réalistes du projet et se positionne par rapport à la réalité des aménagements qui vont être réalisés très prochainement.

Si nécessaire, nous sommes disposés à étudier avec vos services les ajustements et les détails au cas par cas permettant d’aboutir à un dossier d’exécution partagé.

Nous vous remercions de votre attention,

     

Pour le Collectif des habitants en faveur de sa qualification urbaine et paysagère

6 août 2010

Proposition pour un aménagement paysager de l'Avenue Rosenfeld.


La proposition communiquée à la municipalité se base sur la prise en compte des contraintes identifiées avec les services et en particulier :
-un éclairage implanté en quinconce,
-la prise en compte des bateaux,
-l'optimisation du stationnement.
Mais il prévoit aussi davantage d'arbre afin de retrouver la continuité des alignements végétaux, ce qui est l'objectif poursuivi par les habitants.

28 arbres y sont inscrits, contre 11 jusqu'à présent dans l'esquisse. Le stationnement n'est pas sacrifié avec 42 places contre 40 dans l'esquisse.

Les principaux gains de places proviennent de la rationalisation des implantations : bateaux, candélabres et autre émergences ont été réorganisés pour laisser une véritable place aux alignements d'arbres sans altérer la qualité des aménagements. 

Portons cette proposition afin que le réaménagement de l'avenue soit synonyme de qualité urbaine !!!

Le collectif

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3 août 2010

Communiqué suite à l'abattage des arbres.

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A l'heure où une partie des contribuables est à la plage, les tronçonneuses ont fait le sale boulot.

Sans attendre de trouver d'accord sur un projet acceptable par tous, sans que le dialogue amorcé à la demande des habitants n'ait permis d'aboutir, les travaux ont été engagés comme si de rien était, comme si le progrès et l'intérêt général consistaient à foncer tête baissée. Résultat, la totalité des arbres abattus. 

Ce n'est pas faute d'avoir attiré l'attention de la municipalité sur les insuffisances d'un projet lisse et routier, et sur la nécessité de considérer le patrimoine végétal sous un angle différent de celui de la technique.

Les habitants ont fait savoir massivement leur attachement à des alignements d'arbres qui font l'identité d'une avenue majeure de la ville. Ils ont revendiqué par la voix de leur collectif une aménagement urbain de l'avenue. Ils s'en sont expliqués avec leur élus  qu'ils ont rencontrés, leur ont demander de reconsidérer cet abattage et ont élaboré des propositions concrètes et réalistes de paysagement de l'avenue.

A l'heure où les inquiétudes laissent la place à l'amertume, les habitants de l'avenue attendent un véritable engagement de la ville pour que le projet soit reconsidéré globalement sans le sens d'une avenue arborée, conformément aux propositions du collectif "plus belle l'avenue rosenfeld" des habitants.

Le collectif sera extrêmement vigilant sur la suite donnée à l'opération.

18 juillet 2010

On parle de nous !

Mercredi 14 juillet dans l’édition 93 du Parisien un article concernant l’abattage des arbres de notre avenue a été publié.

Très heureux que Marie-pierre Bologna s’intéresse à notre avenue, il nous semble cependant urgent d’apporter quelques précisions et de rectifier quelques inexactitudes :

Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une « grogne » de « mécontents » mais de l’action des habitants d’une avenue dont le devenir laisse perplexe quant aux travaux de réaménagements prévus par la mairie. Il s’agit bien de personnes cherchant à œuvrer  avec la mairie dans un intérêt commun, celui de l’embellissement de l’avenue.   

De plus, et il ne faudrait pas tromper les habitants sur les travaux à venir : il n’a jamais été prévu d’abattre «10 arbres pour en replanter 14 » mais bien d’en abattre 30 pour en replanter 11.

Enfin, ce ne sera pas « une dizaine » de places en plus que nous gagnerons pour stationner nos véhicules  mais seulement 4 places qui ne résoudront en rien le problème de stationnement mis en avant par la mairie.

Aussi, nous remercions le Parisien pour son article et son intérêt pour notre action mais il nous semble judicieux de rapporter ici les faits tels qu’ils sont et non comme la journaliste les a  présenté dans l’article, dans lequel les informations sont apparemment erronées.

Le collectif

 

 

12 juillet 2010

Compte rendu du rendez-vous du 9 juillet

 

Vendredi 9 juillet à 18h30, nous avons été reçu à la mairie par Mme  Corinne Valls maire de Romainville et vice-présidente du conseil général, Mme Calsat, adjointe au maire, et Mr Bourré (Directeur des Services Techniques).

Forts des 347 signatures récoltées en faveur des arbres et de leur alignement, nous avons pu soumettre notre point de vue concernant le réaménagement de l’avenue Rosenfeld. Nous avons défendu les points principaux suivants :

 Pour l’ensemble de l’avenue, nous avons demandé le maintien des arbres anciens, le remplacement des arbres les plus récents, le repeuplement par des nouveaux sujets lorsque la place le permet et la possibilité de disposer de jardinières lorsque les contraintes environnementales l’imposent.

Sans remettre en question le projet de rénovation de l’avenue, nous avons donc  présenté un volet paysager qui propose de conserver les 23 marronniers qui constituent notre héritage culturel, de remplacer les 21 arbres qui sont rachitiques et mal-en-point, de combler les vides dans l’alignement en replantant 17 arbres dans les alcôves vides et enfin d’implanter une jardinière dans le respect des souhaits exprimés par certains riverains.

Après l’exposé de notre dossier, une discussion s’est ouverte autour du réaménagement de l’avenue, des arbres et des contraintes inhérentes aux réseaux souterrains. En effet,  les élues et Mr Bourré ont orienté la discussion sur le nombre considérable de contraintes à prendre en compte dans « l’inévitable » abattage des marronniers (diagnostique phytosanitaire apparemment mauvais, encombrement par les racines du réseau d’assainissement…). Des contraintes inhérentes aux différents réseaux souterrains et à la mise en place du nouvel éclairage (éclairage bas et en quinconce, zone d’ombre…) semblent principalement et également en cause dans le faible repeuplement arboricole de l’avenue (avec un projet initial de 7 arbres, nous sommes actuellement à 11 sur le tronçon le plus long alors que nous en comptions 30 à l’origine sur ce même tronçon).

Nous avons rencontré une équipe communale à l’écoute de nos préoccupations et ouverte à la discussion. Cependant celle-ci ne semble pas disposée à aborder la rénovation de l’avenue Rosenfeld (comme celle d’une avenue) qui doit à la fois répondre aux impératifs d’une circulation automobile intense et d’une avenue piétonne de centre ville. 

Malgré tout, le projet ne semble pas complètement figé. Aussi, la mairie s’est engagée à nous fournir dans les plus brefs délais (les travaux commençant à la fin du mois…) le plan de réaménagement de l’avenue qui nous faisait jusqu’ici défaut. Nous aurons a i nsi la possibilité d’y apporter des suggestions plus précises et plus pertinentes.

Nous joindrons prochainement à ce compte rendu celui de la mairie.

            La discussion reste donc ouverte… 

 

Le Collectif « PLUS BELLE L'AVENUE ROSENFELD » des habitants en faveur de sa qualification urbaine et paysagère - Habitants.rosenfeld@gmail.com

 

27 juin 2010

A la santé des maronniers !!!

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Vendredi 25 juin, vous avez été nombreux à partager avec nous un petit apéritif organisé par le collectif.

Informations, discussions et expression, ce moment vous a permis de faire connaitre votre point de vue, au moyen du recueil de nouvelles signatures et d'un livre d'or...

C'est également vendredi que nous avons appris que Mme Calsat nous accorde un rendez vous en mairie au cours duquel nous allons pouvoir faire valoir nos arguments... Pour une avenue plus belle.

Le collectif

22 juin 2010

Bibliographie et liens extérieurs

* «  L ‘arbre dans la ville »,  de Didier Larue, éditions Sang de la terre et Foncier Conseil, 1996, collection écologie urbaine.

 

* Nous vous invitons à consulter le site du CERTU ( Le centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques). Voir Ville et environnement, puis Nature en ville, et accéder à l'article du 15/10/2009 : "Les arbres dans la ville" d’Emmanuel Boutefeu et Pierre Viatte.

http://www.certu.fr/ 

 

* «  Des arbres dans la ville – L’urbanisme végétal » de Caroline Mollie, paru le 12/11/2009,  éditions Actes Sud.

 Voir_le_resume

 

* «  Quand les quartiers réinventent la ville – Les acteurs de la rénovation urbaine », de Bernard Loche et Chantal Talland, paru le 23/09/2009, éditions Autrement, collection Acteurs de la société.

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21 juin 2010

A quoi ça sert les arbres ?

L’arbre est un composant paysager essentiel

Il brise la monotonie du paysage urbain

Il modifie les perspectives

Il sert d’écran visuel ou physique

Il met en valeur (ou cache…) un aménagement

 

L’arbre est un filtre atmosphérique :

- Concentration des métaux dans les feuilles émis par la circulation

- Absorption d’une partie du CO2, neutralisation de gaz polluant (ozone, souffre)

- Fixation des poussières sur les feuilles (jusqu’à 200 KG de poussière fixées par an, poussières ensuite lessivées par la pluie)

 

L’arbre est une barrière anti-bruit :  

- La circulation est la principale nuisance sonore de la ville : l’arbre et la végétation absorbe une part du bruit et atténuent la réverbération du bruit sur les façades.

Une ligne d’arbre de 30 mètres d’épaisseur réduit le bruit de 6 à 8 Db, soit 30% de la sensation sonore.

           

L’arbre est régulateur de la température : 

- Interception du rayonnement solaire :  10 à 35 % du rayonnement  arrive au sol en été, 20 à 70 % en hivers.

- Transformation d’une partie de l’énergie thermique en énergie chimique (photosynthèse).

- une évaporation résulte de la photosynthèse : il y a consommation d’une partie de la chaleur (une bande boisée de 100 m augmente de 50% l’humidité de l’air).

 

L’arbre a un rôle social : 

- Historiquement, les vieux arbres ont produit des biens : bois, écorces, branches. Actuellement, il est demandé aux mêmes arbres de produire de l’ombre, du paysage, de l’agrément…

- L’arbre en ville rappelle le déroulement des saisons et l’existence du monde extérieur à la ville. Il apporte une dimension de nature et une ornementation dans l’Urbain.

- L’arbre est indispensable aux espaces de récréation, de loisir, de sensibilisation à la nature

- Il est créateur d’emploi (gestion, expertise…).

- En cela il pèse aussi sur l’attractivité artistique : la logique d’image et la présence d’un environnement agréable confèrent une valeur accrue aux terrains urbains.

 

Sources Internet : Benoît Dodelin, Dr en biologie des populations et des écosystèmes, écologue, « l’arbre et la ville ».

pagesperso-orange.fr/dodelin/_.../Dodelin__ArbreVille.pdf

 

 

21 juin 2010

Pourquoi des arbres dans la ville ?

Un exemple : la ville de Lyon 

 

- Les arbres sont indispensables à l’équilibre de la vie en ville, par leurs fonctions sociales, pédagogiques, urbanistiques, biophysiques et biologiques.

- Les arbres participent à l’épuration de l’air des villes, en contribuant à diminuer le taux de gaz carbonique, à neutraliser les autres polluants atmosphériques (ozone, dioxyde de soufre…) et à filtrer les poussières, cendres, pollens et les aérosols.

- Les plantations d’alignement permettent de réduire la réverbération des bruits de la circulation automobile sur les façades. En interceptant les rayons solaires, elles permettent aussi de diminuer la réflexion lumineuse.

- La ramure des arbres intercepte et ralentit la descente de l’eau de pluie vers le sol. Leurs racines retiennent l’eau et limitent les phénomènes d’érosion et donc les glissements de terrain.

- Enfin, les arbres créent des espaces privilégiés. Ils permettent de rompre avec la rigidité de l’environnement urbain.

- De plus, la nature vivante entre dans la ville car il n’est pas rare de rencontrer au coin d’une rue des écureuils ou des oiseaux, installés dans leur lieu de vie privilégié : les arbres.

- Et parce que l’arbre est vivant et se développe sur une longue période, le paysage est en perpétuelle évolution dans l’espace et le temps.

 

Sources : les arbres dans le grand Lyon, site Internet

http://www.grandlyon.com/fileadmin/user_upload/Pdf/activites/guides_pratiques/GP_arbres.pdf

21 juin 2010

Un peu d'histoire...

Mais qui était David Rosenfeld ?

Il est né le 6 décembre 1913 à Metz.

Il était Docteur en médecine.

Membre du PCF dès 1933, en 1936 il s’engage dans les Brigades internationales en Espagne.

De retour en France, David est incorporé à Vendôme. Prisonnier lors de la Seconde Guerre mondiale, dans les Vosges, il est interné à Strasbourg puis démobilisé à l’hôpital Villemin de Paris (1941). Dès cette date, il prend contact avec la Résistance des Lilas (Libé-Nord puis Front National de Lutte pour l’Indépendance de la France). Responsable de la 13ème région, il est choisi par le colonel Fabien comme commandant des FTP lilasiens (forte de 200 patriotes). Puis c’est la prise de mairie des Lilas le 17 août 1944 (première commune libérée de notre région) par Rosenfeld et ses compagnons. Le maire vichyssois est déposé. David prend sa place le 29 octobre 1944. Jusqu’en mai 1945, Rosenfeld est maire des Lilas.

Installé à Romainville (au 111 avenue du Président-Wilson), le docteur Rosenfeld sera conseiller municipal du 8 mars 1959 à 1977.

Il est décédé le 11 juillet 1980.

Une partie de l’avenue Wilson porte son nom depuis 1982.

Sources : « Femmes et hommes de Romainville » de Guy Auzolles et Albert Giry, édité par la ville de Romainville, avril 1999.

 

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Plus belle l'avenue Rosenfeld
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